Les bénéficiaires ont contribué à l’élaboration de rapports périodiques tels que les communications nationales, les rapports biennaux mis à jour sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des actions liées au climat, comme souligné dans les contributions déterminées au niveau national (NDC) et les plans nationaux d’adaptation (PAN).

L’Atelier a réuni une trentaine de participants des institutions nationales suivantes : SP/CNDD  , directions régionales et provinciales du Ministère en charge de l’Environnement (MEEVCC), Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Directions Générales en charge des enquêtes et statistiques sectorielles (DGESS  ) du ministère chargé de l’élevage (MRAH  ), du ministère chargé de l’eau (MEA  ) et du ministère chargé de l’agriculture (MAAHM). D’autres participants venaient de la Direction Générale de la Conservation de l’Environnement (DGPE  ) ; Direction générale en charge des forêts (DGEF  ), Direction générale des collectivités territoriales et Agence nationale d’évaluation environnementale (ANEE).

Cette formation a permis de renforcer les compétences et les connaissances des participants :

• sur la relation entre le changement climatique et le développement ;
• sur le processus d’intégration du changement climatique dans les programmes, stratégies, plans et projets de développement ;
• dans l’utilisation de la boîte à outils pour le suivi et l’évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (TOPSECAC). Ce kit a été conçu par trois structures : l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Comité permanent interétatique de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS  ).

Le Burkina Faso s’est doté d’une stratégie nationale d’adaptation au changement climatique depuis 2001, d’un plan national d’adaptation en cours d’examen et de la NDC qui abordent les problèmes liés au changement climatique. Pourtant, l’intégration des enjeux climatiques reste un défi au niveau national. « Cet atelier a doté les principales parties prenantes nationales d’outils actualisés pour intégrer les actions d’atténuation et d’adaptation dans la programmation nationale de développement à travers des exercices pratiques et le partage d’expériences dans le but d’atteindre les objectifs de la CCNUCC   et de l’accord de Paris » , a déclaré Badou Gilbert YELEMOU, coordinateur du projet MRV   à GGGI   Burkina. Faso. Il a ajouté que cette formation est une formidable opportunité pour les acteurs techniques des principales institutions ministérielles de prendre en considération les enjeux climatiques pour l’élaboration ou la mise à jour des futurs plans de développement local.

Les participants satisfaits ont déclaré que cette formation les aiderait à explorer les ressources financières du Fonds vert pour le climat pour les projets nationaux.